«J’aime donner les formations en monotype, car il permet d’impliquer une personne dans le processus de création d’une image imprimée dès la première heure de l’atelier»
2018 Diplôme du microprogramme en art thérapie de l’Université du Québec en Abitibi du Témiscamingue 2009-2010 Mon projet d’affaires Formation en entrepreneuriat Commission scolaire Marguerite Bourgeois 1985 Baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, mineure en création et majeure en gravure en creux (zinc et cuivre) suite aux sessions faites en gravure sur bois, impression japonaise et lithographie. 1985-2021 Formation continue
Au CEGEP de Trois-Rivières, la gravure me séduit… je prolonge les heures de cours autant que possible pour faire de la lino puis du bois gravé. Ce fort attrait m’incite à poursuivre mes études à l’Université du Québec à Montréal en procédé d’impression, soit une mineure en création et une majeure en gravure en creux suite aux sessions d’explorations en relief, impression japonaise et lithographie.
Découverte de la collagraphie à l’Atelier Circulaire
Catherine Farish artiste émérite, m’initie amicalement à l’ABC de la collagraphie, alors que François-Xavier Marange (1948-2012 ) artiste, maître imprimeur enthousiaste et patient, sait trouver les bons mots pour corriger les manoeuvres malhabiles des quelques novices dont je fais partie et nous encourage à imprimer et à persister. « Rien n’est impossible », disait-il.
1989 à 2014 La collagraphie tient une place importante dans ma pratique, le carton et autres supports remplaçant le cuivre. Ces matériaux faiblement contraignant deviennent de grands terrains de jeux. «femme debout» résulte des premières réalisation en collagraphie alors que le monotype devient une extension naturelle au procédé. Dans la série de collagraphie Suite bleue, le monotype prend officiellement sa place.
En 1991 grâce à une bourse du CALQ obtenu en 1989, je présente ma première exposition solo, une série de grands formats «Monolithe» à la première galerie de Circulaire puis à la galerie Simon Blais. En 1999 l’estampe « Rouge repère » remporte le concours d’estampe Loto Québec.
J’élimine la collagraphie de ma pratique et son enseignement en 2014. Le volume des résidus qui se retrouvent dans les sites d’enfouissements me convainc d’interrompre cette pratique. Mon intérêt pour l’imprimé subsiste et le monotype ainsi que le « monotype collagraphique » prendront entièrement le relais dans ma pratique de l’art imprimé mécanique
1994 à 1996 J’enseigne le cours de dessin et le cours de couleur à l’Académie internationale de mode et design à Montréal. 1996 à 2014 Je transmets mes connaissances de la collagraphie dans les centres d’artistes.
1996 à 2012 Le travail d’imprimeure effectué auprès des artistes a contribué au développement d’une expertise technique solide en impression taille-douce (collagraphie) ainsi qu’en impression relief et a occasionné de belles rencontres telles que Marie-Claude Bouthilier, Stella Patche, Richard Séguin, Iris, Sylvie Laliberté, Juliana Russ, Ann McAll, Francine Potvain, Tallen Hacykien, Paul Cloutier, Catherine Farish, Oliveir Dorfer, Naomie Barcelo, Daniel Erban, Hannelore Storme, Rock Shen Chin Yuan, Marika Jankovics, Lysandre Donalson, etc. Travailler avec un artiste c’est partir en voyage. C’est écouter l’image et l’artiste pour tenter de rendre sa vision du monde, c’est collaborer à ses recherches et solutionner les problèmes, c’est parfois prendre les devants, parfois rester derrière. Chaque contrat a sa spécificité et m’a permis de découvrir, d’observer, d’apprendre sur la couleur, le papier, l’outil, le procédé. Des données qui s’accumulent élargissant la compréhension de l’imprimé et de l’humain
1996 à 2014 Je transmets mes connaissances de la collagraphie dans les centres d’artistes.
2007 à 2011 J’enseigne le monotype au Centre des arts visuels.
C’est dans ce contexte que je découvre tout l’intérêt du procédé pour introduire les non-initiés aux arts imprimés. Sans lourdeur technique le procédé permet l’apprivoisement des rituels associés à la gravure, manipuler les papiers, travailler sur des supports, utiliser les encres d’imprimerie et une presse. J’observe encore davantage comment le procédé leur permet de maintenir le contact avec leurs élans créatifs tout en faisant des acquisitions techniques. Ces observations deviennent un catalyseur ! Dès lors, je travaille à l’élaboration d’une programmation visant des acquisitions pragmatiques techniques stimulantes aux difficultés graduelles permettant aux personnes d’acquérir une plus vaste connaissance des possibilités du procédé, de développer une autonomie, le goût du risque, le goût de l’imprimé. Pour élaborer ce programme, je puise dans les savoirs ancestraux associés à la taille-douce transmises par les artistes au travers des décennies et à la gravure sur bois. Également ma formation en gravure, ma pratique artistique en gravure et le métier d’imprimeur ont contribué à développer cet axe de travail en monotype de manière «raisonnée». Une approche utile à la réalisation de mes projets et au façonnage des formations où les savoirs sont transmis de manière empirique allant du simple au complexe avec méthode et liberté.
2010 Débute les premières formations «Je monotype»
En avril 2010 débute la première série d’atelier «Je Monotype », à l’atelier Galerie-Alain Piroir suite à la formation à « Mon projet d’affaires ». Résolument ancrée dans la pratique et passionnée de recherche, je conçois ces ateliers afin qu’ils deviennent des aires de découvertes où les participants repartent avec leurs oeuvres en main, enrichis de nouvelles connaissances.
2010-22
Je poursuis ma pratique artistique, mes recherches et les formations en monotype auxquels se sont greffés les ateliers libres en monotype, des projets spéciaux et de l’accompagnement