« Le corridor», est une oeuvre collaborative où chaque artiste a contribué au projet en prenant part aux décisions, à sa matérialisation et à son installation.
Une aventure de groupe où les actions et les réflexions convergent vers un but commun, où les connaissances, les habiletés, les doutes, les questionnements, les solutions, l’enthousiasme, s’additionnent jusqu’à la pose du dernier boulon.
J’aborde le thème « La sécurité dans notre société : qu’advient-il de nos espaces de liberté » en considérant la surveillance de nos milieux de vie par l’utilisation de nos propres systèmes de communications.
Le cône routier coupé et mis à plat est la matrice à graver. À l’aide de gouge des sillons sont creusés dans la matière caoutchouteuse afin d’évoquer un ensemble de filages reliant un réseau électronique, identifié par des icônes représentants oeil et oreille, à des habitations domiciliaires.
La matrice est par la suite imprimée en relief sur du papier orange à trente reprises. Les impressions sont ignifugées, découpées selon un gabarit puis assemblées pour devenir des cônes. Maintenus à la verticale et vissés à la structure modulable ils composent avec tout les autres cônes «Le corridor».
Une collègue observatrice résume avec justesse la représentation en disant,
« L’Oeil d’un Dieu Électronique nous scrute l’intérieur ».