Projet Favreault 2018-2021
Volet 1
Le livret les «Les coureurs de bois existent encore» matérialise le premier volet du projet Favreault 2018-2020. Il regroupe les échanges d’une correspondance tenue d’octobre 2018 à mai 2019 et dans laquelle Favreault raconte son éveil et son rapport à la nature. Ce titre choisi par Favreault n’évoque-t-il pas ce fort ressenti qui le mena à l’étreindre de plus en plus ?
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Volet 2
Le deuxième volet du projet Favreault concerne la création d’oeuvres toujours en cours de réalisation. L’aperçu donne accès à différentes explorations picturales réalisées depuis notre rencontre.
Dans ces recherches j’aborde de manière onirique et métaphorique des sujets liés à certaines évocations de Favreault et à l’homme derrière le récit.
Voir «Explorations un aperçu»
La rencontre de Favreault… la petite histoire
En août 2018, je fais la connaissance du couple, Michel Favreault (1947-2019) et Mireille Laurendeau, habitant la Mauricie. Je suis touchée par leur capacité d’émerveillement et par l’homme, habile et enthousiaste narrateur, jusqu’à oublier la maladie dégénérative qui l’affecte et le fauteuil roulant.Toutefois, à la lecture d’un article écrit par Isabelle Légaré paru dans la Tribune, où Favreault communique à la journaliste son désarroi face à la maladie, je bondis en me disant il est temps de passer à l’action. Étant vivement interpellée par son grand attrait pour la nature et la souffrance qu’il éprouve à en être privé, je lui propose un projet de collaboration, soit mettre par écrit des récits liés à son rapport à la nature dans lesquels je puiserai pour créer des œuvres. Proposition qu’il accepta. Nous avons donc pendant sept mois maintenu une correspondance courriel, au travers laquelle Favreault révèle son lien à la nature.
Le livret « Les coureurs des bois existent encore »
Dans les récits Favreault mémorise et raconte avec aplomb des histoires et des anecdotes liées à sa trajectoire de vie, à son éveil, à sa quête personnelle conquise à même celle des découvertes des territoires naturels. On peut lire également des réflexions sur la peur, sur la nature dans laquelle il a aimé se fondre, et sur quelques faits ayant marqué l’histoire du Québec. Favreault, le conteur, témoigne, magnifie, vit par les souvenirs de nouveau librement. Le livret matérialise le premier volet du projet.
Pour leur soutien à la réalisation de «Les coureurs des bois existent encore» je remercie Michel Favreault, Mireille Laurendeau, Xavier Orssaud (mentorat InDesign), Carole Hébert et Johanne Desmarais (correctrices), l’Atelier Circulaire (Centre d’artiste) et le Conseil des arts et de lettres du Québec, programme acquisition et mise en marché.